Vigipol - Défendre les intérêts des collectivités littorales face aux risques issus du transport maritime
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Le réseau des Vigipolites

Réseau lancé dans le cadre d’un projet DLAL, financé par des fonds DLAL-FEAMP, déployé dans un premier temps sur le GALPA Lannion-Trégor et PETR Pays de Guingamp avant d’être généralisé à l’ensemble du littoral français.

Un réseau d’observateurs : pour quoi faire ?

Visée opérationnelle

  • Alerter sur les pollutions en cours
  • Diffuser des procédures et outils adaptés
  • Former et informer pour éviter les prises de risque

Recherche

  • Connaître la réalité des arrivages et le risque réel
  • Alimenter l’Observatoire des pollutions maritimes
  • Analyser les arrivages constatés

Sensibilisation

  • Partager les expériences
  • Démystifier les idées fausses
  • Conduire des actions de sensibilisation

Qui rassemble-t-il ?

Toute personne susceptible de constater des pollutions maritimes sur le littoral :

Le réseau des Vigipolites

Les actions du réseau c’est :

  • des informations régulières
  • des animations grand public
  • des formations
  • une rencontre annuelle
  • des liens avec les initiatives existantes
  • des partenariats développés
Devenez Vigipolite
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Quelles pollutions signaler ?

Tout produit échoué à la côte qui sort de l’ordinaire, du plus inoffensif au plus dangereux.

Hydrocarbures

Les hydrocarbures peuvent être observé sur le littoral :

  • déposé en surface ou enfouis dans un substrat : irisations, boulettes, galettes, nappes, plaques, etc.
  • mélangé à d’autres choses : des macrodéchets, de la laisse de mer, des objets et aliments perdus en même temps, etc.
  • sur de la faune échouée : oiseaux, mammifères marins, poissons, etc.

L’origine des pollutions par hydrocarbures peut être de plusieurs sorte. Ils peuvent provenir :

  • de la cargaison d’un navire
  • de sa propulsion
  • des eaux de ballast

Une autre source de pollution maritime cachée se manifeste parfois des décennies plus tard : le relargage d’hydrocarbures contenus dans les épaves du fait de la corrosion. Ce risque n’est pas négligeable aux abords de la Bretagne avec les très nombreuses épaves qui s’y trouvent.

Réglementation en vigueur :

La convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires, dite convention MARPOL 73/78, repose sur la nécessité de protéger le milieu marin face aux déversements d’hydrocarbures et autres substances nuisibles par les navires. Elle instaure des règles​ visant à éviter ou réduire la pollution causée par les navires qu’elle soit accidentelle ou qu’elle découle d’opérations liées à l’exploitation du navire.

Produits chimiques

Compte-tenu de la diversité des marchandises transportées par voie maritime dans le monde, tout type de produit est susceptible d’être déversé dans le milieu marin, du plus inoffensif au produit chimique le plus dangereux.

En fonction de leur état (liquide, solide, gazeux), de leur dangerosité (corrosifs, radioactif, nucléaire, etc.) et de leur comportement (avec l’air, l’eau, le métal, d’autres produits), les produits chimiques peuvent être transportés en vrac (citerne) ou en colis (fût, bidon, conteneurs).

Des pictos de danger sont généralement présents sur les produits chimiques. Attention toutefois, car après jours passés en mer, les étiquettes de danger peuvent avoir disparus. Tout produit doit être considéré comme dangereux tant qu’il n’a pas été reconnu sans danger.

Réglementation en vigueur :

La notion de substances nocives potentiellement dangereuses (Hazardous and Noxious Substances – HNS en anglais) désigne toute substance autre qu’un hydrocarbure qui, si elle est introduite dans le milieu marin, risque de mettre en danger la santé de l’homme, de nuire aux ressources biologiques et à la flore et la faune marines, de porter atteinte à l’agrément des sites ou de gêner toute autre utilisation légitime de la mer (Protocole OPRC-HNS).

Autres produits dangereux

   

Depuis les années 1960, les rives de la Manche ont ainsi été le théâtre d’échouages atypiques sur le littoral tels que des détonateurs ou des seringues. En effet, tout produit est transporté par voie maritime y compris des déchets dangereux pour la santé, l’environnement ou les activités comme :

  • les déchets médicaux, usagés ou non : seringues, poches plastiques, médicaments, etc.
  • les engins explosifs : détonateurs, bombette, munitions et engins de guerre, etc.
Produits non dangereux

     

Les hydrocarbures et substances nuisibles définies comme pollution par les conventions ne sont pas les seuls à pouvoir tomber des navires. L’immense majorité des produits manufacturés étant transportés par voie maritime, des déversements de toute nature sont susceptibles d’arriver sur les côtes.

  • Produits alimentaires : ananas, whisky, etc.
  • Objets et marchandises : pièces de Lego par millions,  motos, produits de beauté, tabac, ballots de tissues, planches de bois, désodorisants, claquettes, téléphones Garfield, etc. 

La population n’hésite pas à prêter mains fortes aux opérations de nettoyage, non sans parfois poser de sérieux problèmes. Les scènes de pillage sur les côtes du Devon au moment du MSC Napoli en 2007 sont là pour le rappeler. En plus d’être illégal, le ramassage de marchandises échouées à la côte peut s’avérer très dangereux en cas de présence de produits chimiques.

Faune polluée

Comme évoqué dans les hydrocarbures, les pollutions maritimes peuvent également avoir des impacts sur la faune sauvage et amener à leur échouement sur les côtes. Ainsi sont les plus régulièrement touchés : les oiseaux, les mammifères marins, les poissons, etc.

Comment réagir en cas de découverte … 

  • … d’un oiseau vivant en détresse : contacter le centre de soins le plus proche 
  • … d’un cadavre d’oiseau : se rapprocher de la commune sur laquelle le cadavre a été découvert
  • … d’un mammifère marin échoué : Observatoire PELAGIS au 05 46 44 99 10 (7j/7)
Fausses pollutions

Attention aux fausses pollutions qui ont une forte ressemblance avec de la vraie pollution notamment au niveau de l’odeur et de l’aspect. En cas de doute, contacter la commune sur laquelle vous l’avez trouvée. 

Banc de tourbe :                                                                                           Lichen marin :

        

 

Alerte pollution
Signalez une pollution

Un Observatoire des pollutions maritimes : pour quoi faire ?

  • Mieux connaître le risque : nature, quantité, fréquence, localisation, etc.
  • Sensibiliser à ce risque
  • Valoriser le travail des acteurs : professionnels de la mer, gardes du littoral, agents de collectivités, etc.
  • Disposer d’un argument juridique