Vers un Vigipol national
Pourquoi vouloir étendre Vigipol aujourd’hui ? alors qu’il n’y a pas eu de marée noire depuis près de 20 ans
… parce que les risques issus du transport maritime évoluent et confrontent les collectivités littorales à des pollutions plus fréquentes et potentiellement plus dangereuses
Chaque type de pollution entraîne des contraintes de gestion différentes et nécessite une adaptation constante des autorités maritimes et terrestres. Le risque de pollution maritime accidentelle ne diminue pas, il change de nature et se complexifie : transport de produits chimiques par conteneurs, gigantisme des navires, perte de cargaison, etc.
- Le déversement de produits chimiques peut mettre en danger les populations et les intervenants
- Les pertes de cargaison, de conteneurs notamment, engendrent de plus en plus de petites pollutions qui sont du ressort du maire
- Ce type de crise est très exposé médiatiquement, la communication y est un enjeu majeur
- Le tourisme de catastrophe peut générer un afflux massif de population sur le littoral
… pour inciter les acteurs du transport maritime à une conduite plus vertueuse
- Baisse sensible des rejets illicites au large de la Bretagne depuis le début des années 2000 grâce aux actions en justice systématiques
- Négocier avec le pollueur ne s’improvise pas que ce soit pendant la gestion de la pollution pour une prise en charge directe des frais de nettoyage ou pour l’indemnisation des dommages après coup
… parce que d’autres territoires sont intéressés par nos actions
- Rôle moteur du département de la Manche
- Préconisation du CGEDD dans son rapport sur l’évolution du dispositif POLMAR Terre de septembre 2017