Vigipol - Défendre les intérêts des collectivités littorales face aux risques issus du transport maritime
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Pour quoi faire ?

L'expérience au service de l'expertise

Partager des expériences

De nombreuses conférences et autres colloques sont régulièrement organisés au niveau français et/ou européen tant sur les aspects techniques, que juridiques, indemnitaires et opérationnels. Vigipol participe et intervient régulièrement lors de ces événements afin de faire connaître ses actions et diffuser ses propositions.

De plus, le combat historique des élus bretons dans le cadre de la marée noire de l’Amoco Cadiz fait souvent figure de référence en matière de défense des intérêts des collectivités littorales en France, en Europe et dans le monde. Au fil des catastrophes, des partenariats ont ainsi été noués entre Vigipol et d’autres régions victimes d’une marée noire majeure, parmi lesquelles :

  • le Prince William Sound RCAC (Regional Citizen Advisory Council) en Alaska suite à la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989
  • le Syndicat mixte de protection du littoral landais, créé sur le modèle de Vigipol, après la marée noire du Prestige

Vigipol collabore également avec d’autres organismes représentants des zones fortement à risque, telles que :

  • l’Office de l’Environnement de la Corse
  • la CRPM (Conférence des Régions Périphériques Maritimes)
  • KIMO International (association de collectivités riveraines de la mer du Nord)

Enfin, Vigipol s’implique fortement dans la coopération territoriale européenne via les projets Interreg et DLAL FEAMP :

sur la façade de la Manche au travers :

  • du projet EMDI (Espace Manche Development Initiative) de 2004 à 2007
  • du projet CAMIS (Channel Arc Manche Integrated Strategy) de 2009 à 2013
  • des projets DLAL FEAMP de 2020 à 2023 : Pays de Lannion et de Guingamp (Côtes d’Armor), GALPA Côtes d’Emeraude, Rance et Baie du Mont-Saint-Michel (Côtes d’Armor et Ille-et-Vilaine) et GALPA Ouest Normandie (Manche et Calvados) de 2020 à 2023

sur la façade Atlantique au travers :

  • du projet ARCOPOL (The Atlantic’s Regions for COstoal POLlution Response) de 2009 à 2011
  • du projet DLAL FEAMP de 2020 à 2023 : GALPA Pays de Vannes-Auray et GALPA Pays de Lorient

Au travers de ces projets, Vigipol travaille en lien avec d’autres partenaires fortement impliqués sur les thématiques relatives à la sécurité maritime.

Conserver la mémoire

21 ans après l’Erika et 18 ans après le Prestige, en l’absence de grandes pollutions récentes sur les côtes bretonnes, le plus grand risque est de croire que le risque n’existe plus. 

Entretenir la conscience du risque est en effet indispensable pour rester vigilants et continuer de se préparer face aux risques issus du transport maritime qui constituent un risque majeur pour la Bretagne.

Malgré l’absence de marée noire depuis une quinzaine d’années, le risque de pollution maritime ne diminue pas. Il change de nature et se complexifie (produits chimiques, perte de conteneurs, mise en danger des populations  littorales). Accidents maritimes et petites pollutions surviennent régulièrement et rappellent qu’une pollution majeure est toujours possible. Et il suffirait de peu de choses pour qu’un événement de mer ne se change en catastrophe.

Disposer de l’expertise nécessaire

Une expérience reconnue et sans cesse enrichie

Défendre les intérêts des collectivités face au risque de pollution maritime requiert une expertise dont la plupart d’entre elles ne disposent pas en interne. Vigipol se doit donc d’être en mesure de leur fournir en permanence les informations nécessaires et de les alerter sur les points de vigilance à avoir en fonction des évolutions relatives à l’organisation de la sécurité civile, au droit maritime et de l’environnement, etc. Au-delà de ce rôle d’information et d’alerte, Vigipol se charge ensuite de mesurer les incidences de ces évolutions sur la gestion d’une pollution maritime et de les transposer dans les procédures opérationnelles réunies dans le plan Infra POLMAR.

Pour ce faire, Vigipol assure une veille opérationnelle, juridique et réglementaire permanente et travaille avec un réseau d’experts (juristes, officiers de marine, scientifiques, etc.).

Faire évoluer la réglementation et les pratiques