Participation de Vigipol aux Commissions Mer & Littoral FEAMPA
La programmation du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) touche à sa fin, Vigipol achève actuellement trois projets sur la Région Bretagne et un sur la Région Normandie dans le cadre du dispositif Développement Local menés par les Acteurs Locaux (DLAL). Ces projets sont développés à l’échelle des Groupes d’Actions Locales Pêche Aquaculture (GALPA) gérés par les collectivités territoriales.

La programmation du FEAMP touche à sa fin, Vigipol achève actuellement trois projets sur la Région Bretagne et un sur la Région Normandie dans le cadre du dispositif DLAL. Ces projets sont développés à l’échelle des GALPA gérés par les collectivités territoriales.
Pour la nouvelle programmation européenne s’ouvrant sur la période 2021-2027, le fonds européen est rebaptisé le FEAMPA (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche et l’Aquaculture). À noter que pour cette nouvelle programmation, le budget alloué à la Région Bretagne est de huit millions d’euros répartis entre les huit GALPAS présents sur la Région.
Dans ce cadre, plusieurs GALPA ont déjà sollicité Vigipol pour intégrer leurs Commissions Mer et Littoral (CML). Il s’agit des GALPA des pays de : Auray-Vannes, Baie de Saint Brieuc, et Morlaix.
Qu’est-ce qu’une CML et à quoi ça sert ?
La CML ou Commission Mer et Littoral est tout d’abord une instance de décision et de conseils concernant les projets sollicitant le fonds européen DLAL FEAMPA. Il s’agit également d’une instance d’échanges sur les questions maritimes (énergies marines, emploi maritimes, trait de côte…).
Qui y est représenté ?
Une CML est constituée obligatoirement d’un collège public et d’un collège privé et éventuellement d’un conseil consultatif.
Au sein du collège public sont représentés : les syndicats mixtes en lien avec le littoral (comme Vigipol), les Pôles d’Équilibre Territoriaux et Ruraux, les structures d’enseignements publiques (universités, lycées maritimes), d’autres structures publiques (école Nationale de Voile, …).
En ce qui concerne le collège privé, nous y retrouvons : les conseils de développement, les organisations professionnelles (Comité Régional de la Conchyliculture, Comité Départemental des Pêches et Élevages Marins), syndicats ostréicoles, missions locales, entreprises, …
Selon la taille et l’importance de la structure sur le territoire, à minima un siège de titulaire et un siège de suppléant sont attribués. Vigipol a donc choisi de nommer la directrice en titulaire et le chargé de mission impliqué sur le territoire concerné en suppléant.
Quelle implication est demandée aux membres ?
- Une participation la plus fréquente possible aux CML permet d’avoir une bonne connaissance de l’écosystème du territoire (acteurs présents, projets soumis), de lier des relations privilégiées avec certains acteurs (possibles partenariats).
- Il est demandé une participation active à l’évaluation des projets, permettant aussi aux membres de monter en compétences sur certains sujets.
- Enfin, il est demandé à chaque membre d’apporter son vote.
Quel est l’intérêt pour Vigipol d’intégrer une ou des CML ?
Le plus grand intérêt est d’être reconnu et légitimé auprès des acteurs locaux qui sont les membres historiques des CML (ex : organisations professionnelles). Ensuite, le fait de pouvoir apporter un regard d’expert sur les projets qui peuvent intégrer un aspect pollution est important.
Intégrer la CML en tant que membre empêchera-t-il Vigipol de présenter des projets ?
Même si Vigipol fait partie des membres de la CML, cela n’empêche en rien le dépôt de projet sans prendre part au vote bien sûr.